Ce vélo n’a pas eu une vie facile. Enfin, semble-t-il. 

Lorsque nous avons récupéré ce VTT Orbea, nous avons eu un petit pincement au coeur en le voyant.

Fabrice est artisan. Principalement dans le centre de Toulouse.

Son fourgon, il l’utilise très peu. Vraiment. 3000 km / an. 

« Même ma grand-mère roule plus », comme on dit en France.

Florian, c’est le genre de mec qui pose des questions avant de tirer, puis qui repose des questions, après avoir tiré. Et c’est surtout un vrai botch !

Elle est française, lui est italien. Ils ne pouvaient trouver meilleur vélo cargo à leur image. C’est d’ailleurs par ces mots qu’a débuté notre première rencontre.

Mathieu a de suite accroché au projet. 

Il voulait un cargo sportif, tout-terrain, local, beau, pas-fait-par-je-ne-sais-qui-là-bas, responsable, avec une âme et un caractère de personnalisation assez costaud pour l’aider à grimper les coteaux jurançonnais avec ses enfants mais sans *************** d’assistance électrique.

Maëva nous avait contactés aux premières heures de Botch Cargo Bikes. Elle avait des envies, besoins et projets à la fois simples et concrets : elle voulait un bon vélo cargo « qui freine et a des vitesses », dans les tons « jaune » avec un budget serré (-1500 euros) pour voyager avec son chien.

Les VTTs des années 80-90 n’ont plus le vent en poupe. Il s’agit pourtant d’excellents cadres aux histoires singulières et conceptions originales.

“Venez avec votre vieux VTT et repartez avec un vélo cargo”. C’est derrière cette promesse toute simple que nous avons imaginé notre atelier. Voici un déroulé plus en détails de ces deux jours.